Périphéries

Suivre le cours de l’Yerres, modeste rivière d’Ile-de-France, m'a permis d'agencer cette lecture du paysage de l'est francilien, ces disparates états d’une même communauté régionale : d'un côté, l'extension du péri-urbain et de l'autre, une campagne plus ou moins désertée. A l’heure de la mondialisation libérale, dont les effets pervers sont aujourd’hui questionnés, que deviennent la grande banlieue et la ruralité aux portes de la métropole, plus ou moins délaissées par les politiques successives ? Je me suis donc attaché à retranscrire des détails qui, bien que négligeables, me semblaient symptomatiques de la situation affectant ces « territoires en déclin ». Quitte à m’éloigner parfois de ce postulat initial en les interprétant de manière fraternelle, humoristique ou quelque peu surréaliste.