Pleine Mer

Dernier volet d’une trilogie amorcée à Marée Basse et prolongée en Brasse Coulée. Il s’agit cette fois d’une virée dans les archives des années 1989 à 2002 pour une déclinaison des mêmes thèmes précédemment exposés, toujours en écho à la série Maux et Merveilles.
"Et pourtant c’est le commencement d’une vie nouvelle qu’on a posé sur l’étagère de l’aube ce matin. On attend, on espère que se déchirera tout à l’heure, le voile noir qui dissimule à l’homme le sens de sa propre vie. C’est un passager sans peur et sans remord qui s’accoude à présent au bastingage de la nuit. Il ne s’agit pas d’entrer dans l’autre monde, il s’agit d’en sortir. Si l’on peut, à la fin, parvenir à dire ce que l’on a à dire. L’évasion n’a lieu qu’à travers les circonstances les plus dramatiques, les écueils de la liberté, les tracas sans nombre des carrefours, les forêts vierges et la brousse aristocratique des faubourgs, la haute surveillance de la police, les prisons de glace, les mille feux du boulevard, et la pente raide des émotions." (Pierre Reverdy, Risques et périls, 1930)

A marée basse nous sommes partis en brasse coulée rejoindre la pleine mer.